Alain LANGLOIS

Etudes de droit et de science politique

Master de Droit et Master de Science Politique

Doctorat de troisième cycle Relations Internationales

Doctorat d'Etat en Droit (1979)

J’ai rencontré l’économie avec un excellent professeur en classe de seconde et, vacciné contre les simplifications faciles en matière politique et sociale, je ne l’ai jamais vraiment quittée. Une dizaine d’années d’étude, d’enseignement et de recherche dans plusieurs universités m’ont progressivement amené à concentrer l’essentiel de mes intérêts aux points de confluence où se rencontrent l’économie et les réalités politiques et sociales.

Au seuil d’une carrière universitaire, j’ai rejoint une entreprise internationale engagée dans les secteurs de l’énergie. Pendant presque 40 ans, j’ai exercé divers métiers liés à l’un ou à l’autre de ces secteurs, associant des tâches d’études, d’animation, de gestion, de direction et de négociation, tantôt plutôt en amont de l’industrie, tantôt plutôt en aval (la distribution) et tantôt orientées vers les marchés internationaux à l'achat comme à la vente.

Ce sont là des secteurs industriels où la rencontre entre l’entreprise et ses projets d’une part et d’autre part la situation politique et économique des pays hôtes est naturelle, terriblement intéressante et quand on travaille bien, constructive – et pas nécessairement conflictuelle contrairement à ce que d’aucuns aiment croire. Ma famille et moi-même avons alterné des séjours parisiens assez courts avec des séjours plus longs à l’étranger, généralement partagés entre l’Extrême orient, l’Asie centrale et le golfe arabo-persique. Presque toute la famille est rentrée, le papa et la maman ayant, à l'occasion d'une retraite de la vie professionnelle, choisi de passer l'essentiel de leur temps en Uzège, entre Vallée d'Eure et Pont du Gard - deux vastes projets d'infrastructure du 1er siècle de notre ère auxquels seuls nos TVG, les gazoducs ou les lignes électriques à haute tension qui tous unissent l'Europe peuvent aujourd'hui se comparer. Le monde n'a pas changé autant qu'on le croit : les besoins des hommes et des sociétés guident les choix et, au moins pour partie, l'économie les rend ou non possibles.